Une étude Infopro Digital inédite démontre que les fêtes traditionnelles sont un atout majeur pour l’attractivité des communes

Une étude Infopro Digital inédite démontre que les fêtes traditionnelles sont un atout majeur pour l’attractivité des communes

Le 02 juin 2025, au Sénat à Paris, dans les salons de la Présidence, avait lieu la remise du label « Plus belles fêtes de France », en présence des représentants des 12nouvelles fêtes récompensées, de nombreux sénateurs, maires, élus et acteurs de la culture et du tourisme. Cet évènement a été l’occasion pour l’association Les plus belles fêtes de France de dévoiler en exclusivité les résultats d’un sondage, réalisé auprès des collectivités sur l’organisation et le rayonnement des fêtes.

Cette étude Infopro Digital pour Les plus belles fêtes de France, la première sur ce sujet jamais menée en France, a été réalisée sur un échantillon représentatif des communes françaises de moins de 50000 habitants, directement auprès des maires et élus en charge des festivités ou de la culture. Les résultats dressent un état des lieux de la fête traditionnelle en France et font ressortir un triple constat :

• Les fêtes font face à des difficultés majeures récurrentes : crise du bénévolat, raréfaction des financements, contraintes réglementaires asphyxiantes et manque de visibilité sont à l’origine de la disparition progressive des fêtes depuis 10 ans au moins.
• Pourtant, les communes considèrent la fête comme un événement incontournable : près des deux tiers des communes organisent toutefois une fête de village traditionnelle et le niveau de satisfaction général dépasse le niveau d’effort consenti pour organiser la fête. 
• La fête est un atout majeur de cohésion et d'attractivité : la quasi-totalité des collectivités estiment que la fête est un atout pour l’attractivité de leur commune et plus des deux tiers des collectivités interrogées qui n’organisent plus de fête seraient prêtes à reprendre cette activité si elles bénéficiaient d'un soutien.

Ce sondage accompagne le nouvel essor du tourisme festif qui se développe, en quête d’authenticité et de proximité. C’est dans cet esprit que le directeur général des Editions Michelin a annoncé lors de la soirée la publication en 2025 d’un guide dédié aux fêtes de village traditionnelles et que le vice-président de Worldia, a annoncé la mise en place du premier tour-opérator des fêtes, comme une réponse aux attente de nos contemporains.

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Téléchargez l'ensemble du sondage ici

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Synthèse de l’étude

1.      Une absence totale de données chiffrées sur les fêtes traditionnelles

Alors qu’aucune donnée chiffrée ou statistiques n’étaient publiquement disponible sur la thématique des fêtes de village (nombre de fêtes, typologie, budget consacré à la culture, difficultés, taux de satisfaction, etc.), l’association a fait réaliser un sondage, le premier en France sur ce sujet, afin de mieux cerner les enjeux et défis auxquels les collectivités sont confrontées lorsqu’elles organisent ou accompagnent l’organisation de fêtes traditionnelles, ou fêtes de villages.

Cette étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif des collectivités françaises de moins de 50 000habitants ; les 500 répondants étant majoritairement des maires, mais aussi des élus en charge des festivités ou de la culture, ou des directeurs des services. La représentativité géographique de ces communes a été respectée.

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2.      Etat des lieux de la fête en France

Le premier chiffre de ce sondage est celui-ci : 60% des communes organisent une fête traditionnelle en France. Un quart n’en a jamais organisé.

Ces fêtes organisées sont majoritairement des fêtes votives ou patronales, puis musicales ou gastronomiques. Nous notons le chiffre de6%seulement pour les fêtes nationales comme le bal du 14 juillet.

Ces communes organisent d’autres fêtes dans l’année, pour78%d’entre elles.

Les collectivités interrogées nous font part d’un effort important pour organiser ces fêtes, à raison de 7.1 sur une échelle de 10.

En revanche ce travail est payant puisque le niveau de satisfaction est supérieur à l’effort fourni, avec une note de 7.8 sur 10.C’est encourageant.

Du côté des sources de financements, subventions, et billetterie représentent 80% des recettes de l’organisateur de fête. Seules3%des mairies font appel au mécénat d’entreprise.

Nous apprenons ainsi, avec satisfaction, que plus des 2/3desfêtes sont à l’équilibre ou bénéficiaires financièrement parlant. 1/4 des fêtes est déficitaire ou peu rentable.

Enfin, 94% des maires estiment que la fête est un atout pour l’attractivité de leur commune. Presque 100% !

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3.      Perspectives festives

Si 76% des organiseurs de fêtes se disent optimistes quant à la pérennité de leur fête dans les années à venir,

Ils sont confrontés à des défis récurrents, aux premiers rangs desquels la question du bénévolat, des contraintes réglementaires, et le financement. La question de la visibilité de la fête arrive en quatrième position.  

Lorsque l’on pose la question de l’accompagnement à ces communes, 46% d’entre elles disent souhaiter être accompagner dans l’organisation de leur fête traditionnelle. Ce chiffre monte à 70% pour les communes les plus grosses (plus de 5 000 habitants), et 18% de savent pas.

Quant à la thématique que pourrait prendre cet accompagnement, nous retrouvons les 3 difficultés principales vues précédemment, mais dans un ordre différent.

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4.       Disparitions et renaissance des fêtes

Les fêtes sont un atout pour l’attractivité des communes, même pour ceux qui n’en organisent pas, puisqu’ils sont 67% à le reconnaitre en l’absence de fête organisée, un chiffre très important.

On lit dans les chiffres de ce sondage une disparition progressive des fêtes depuis au moins 10 ans, avec notamment 30% des fêtes qui ont disparues ces 4 dernières années.

Enfin, plus de la moitié des communes qui n’organisent pas de fête, 52%, seraient prêtes à organiser une fête, surtout patronale, si on l’y aidait.

A propos de l’association :

Au carrefour de la Culture et du Tourisme, l’association Les plus belles fêtes de France s’engage pour valoriser le patrimoine culturel immatériel français et soutenir les organisateurs de fêtes. Convaincue que c’est en faisant découvrir et vivre les fêtes au plus grand nombre que l’on pourra ainsi les défendre, l’association anime un label national et propose des services concrets à tous ceux qui font vivre le patrimoine vivant.

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A propos des 12 premières Plus belles fêtes de France :

Le 02 juin dernier, 12fêtes, représentées par les maires des communes ou présidents d’association sont reçu au Sénat le label « Plus belles fêtes de France ». Ces fêtes sont :

·      La fête du Piment d'Espelette (Espelette - 64)

·      Les fêtes de Jeanne d'Arc (Orléans - 45)

·      Le Carnaval de Granville (Granville - 50)

·      Les fêtes de la Saint-Louis (Aigues-Mortes - 30)

·      La fête des Islandais et des Terre-Neuvas(Paimpol - 22)

·      La fête du Hareng Roi(Etaples-sur-Mer 62)

·      La fête de la Madeleine(Commercy - 55)

·      La fête Historique des Louches (Comines - 59)

·      Le Festival Antique Salera (Salbris - 41)

·      La Bénédiction des calissons (Aix-en-Provence -13)

·      Le Retour des Alpages(Annecy - 74)

·      Biot et les Templiers (Biot - 06)